PB Swiss Tools – La formation et une bonne direction comme conditions à l’égalité des chances
Le fabricant de machines PB Swiss Tools, qui a son siège à Wasen, dans l’Emmental, met en œuvre le principe d’égalité des chances en formant ses cadres dirigeants et en permettant à tous ses employés de suivre des cours de formation continue.
Le principe fondateur de l’entreprise est très clair: «PB Swiss Tools offre à tous ses collaborateurs, masculins et féminins, étrangers ou suisses, les mêmes possibilités: tous, sans exceptions, ont des chances égales.» Mais ce principe ne serait qu’un vague précepte si des cadres dirigeants ne la mettaient pas en œuvre avec conviction. Car c’est à eux que revient de réaliser le principe d’égalité des chances. Celles et ceux qui ont les compétences de bien diriger et de reconnaître le potentiel de leurs employés doivent pouvoir montrer leur compréhension pour les autres et afficher leur intérêt pour les cultures différentes. C’est pourquoi la formation des cadres dirigeants de PB Swisstools comprend aussi des thèmes éthiques.
Tout le monde a un potentiel
Lors de l’engagement, les personnes sont considérées de la même manière, quelle que soit leur origine, pour autant qu’elles disposent d’un minimum de connaissances orales en allemand, condition nécessaire à une compréhension correcte et à une bonne collaboration. Les personnes qui ont de la peine à se faire comprendre doivent suivre des cours d’allemand, gratuits. En 2012, c’est le cas de 10 des 22 employés étrangers. Outre les cours de langue, l’entreprise propose diverses possibilités de formation continue, de la formation tertiaire à des cours de haute école spécialisée. Les personnes suivant une formation doivent s’engager à rester encore quelques années au sein de l’entreprise.
Prendre au sérieux la responsabilité sociale
L’exemple d’un employé tamoul montre l’ouverture de l’entreprise. Arrivé en Suisse au début des années 90, il a d’abord suivi un apprentissage de polymécanicien chez PB Swisstools, puis a continué à se former. Aujourd’hui, il travaille dans la division ICT, à l’échelon du management. Et il n’est pas une exception: tous les échelons hiérarchiques comptent des femmes et des hommes, étrangers ou suisses. Les responsables du personnel et les employés sont unanimes sur le succès de cette politique: l’ambiance est très bonne, les collaborateurs sont heureux de travailler pour l’entreprise et l’efficacité s’en trouve améliorée.
Source:
Migrations-Alliance Kanton Bern (Hg.) (2012): Integration der ausländischen Arbeitskräfte. Chance und Verantwortung von Unternehmen. Pages 28-30.